• Conseillé par
    30 novembre 2017

    fuite

    Nous connaissons tous ce triste patronyme et les crimes imputés à la personne.

    Dans ce roman-vrai, l’auteur décrit la cavale après-guerre du médecin d’Auschwitz qui croit encore au retour de l’Ordre Nouveau.

    Nous découvrons un homme qui vit dans le passé et la grandeur perdue du Reich. Un homme en fuite qui ne se mêle pas à n’importe qui malgré tout, il en va de son standing.

    Un homme que sa famille aide financièrement jusqu’au bout, étant incapable de subvenir à ses propres besoins.

    Un homme qui a besoin de s’épancher mais qui ne supporte pas la contradiction.

    Un homme qui a toujours obéi à son père qui l’oblige à se marier à la veuve de son frère.

    Un homme qui a fini sa vie dans la peur comme les milliers de Juifs qu’il a « sauvé d’un travail harassant ».

    Un homme a qui sera refusé toute sépulture, son squelette servant même aux étudiants en médecine du Brésil.

    Un récit mené tambour battant qui décrit une vie de solitude.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des incessants aller-retour de Sedlmeier entre l’Europe et l’Amérique du Sud au secours de Josef.

    Une citation-mantra de Josef :

    « N’est perdu que celui qui s’abandonne lui-même » .

    http://alexmotamots.fr/la-disparition-de-josef-mengele-olivier-guez/


  • Conseillé par
    24 septembre 2017

    Mengele, le mal incarné

    Qui est cet Helmut Gregor qui arrive à Buenos Aires au printemps 49 ? On sait qu’il a été nazi mais en Argentine, à cette époque, le mot ne fait pas peur : il y en a tellement dans ce pays, peu regardant sur le plus grand génocide que l’humanité a connu. L'homme est médecin mais il accepte des petits boulots en attendant l’avènement de l’Homme nouveau, lui le gardien de la pureté de la race. Car celui dont Olivier Guez a épousé la trace n’est autre que le médecin de la mort, Josef Mengele, tristement célèbre pour avoir commis l’horreur sur des enfants. Il intègre la « nazi society », mène grand train, protégé par ses réseaux et par l’argent de sa famille.

    **De nombreuses zones d'ombre**
    Une partie du monde se moque de ce qui s’est passé, tout à la reconstruction. L'autre chasse les nazis et le débusque en Argentine, le suit au Brésil, et le manquera de peu en Allemagne. Le criminel de guerre revient et pourra même être arrêté pour une banale histoire d’accident de voiture sans être inquiété. Pourquoi n’a-t-on jamais réussi à attraper cette figure emblématique du mal ? De quelles complicités actives Mengele a-t-il bénéficié ? Olivier Guez mène l’enquête et ressuscite tout un univers d’agents du Mossad, de monstres nostalgiques du Fuhrer, de femmes amoureuses prêtes à tout pour le sauver.
    Dans la plus noble tradition du journalisme littéraire à la Truman Capote, le récit de cet auteur qui avait reçu le prix allemand du meilleur scénario pour son film «Fritz Bauer, un héros allemand», fascine et fait froid dans le dos avec cette cavale qui n’en finit pas et surtout ce criminel qui ne ressent aucune culpabilité. Mengele finira sa vie noyé sur une plage du Brésil et de nombreuses zones d’ombre persistent dans cette histoire tragique. Une lecture nécessaire.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (Libraire)
    25 août 2017

    Un roman-vrai passionnant sur la cavale, l'errance et la traque de Josef Mengele surnommé, à juste titre, l'Ange de la mort ...
    Ce criminel de guerre exerça comme médecin dans le camp de concentration d'Auschwitz durant la seconde guerre mondiale.
    Durant trente années, il va se cacher, dissimuler son identité et ne sera jamais arrêté ni jugé !
    Très intéressant !