Van Gogh et Cie

Rapport d'enquête

Bernadette Murphy

Actes Sud

Au cours de la nuit du 23 décembre 1888, à Arles, Vincent Van Gogh se tranche l’oreille. Pendant plus de cent-vingt ans, les raisons de son geste et la nature exacte de l’automutilation diviseront biographes et historiens et nourriront les rumeurs les plus folles. Pour tenter d’éclaircir ce mystère, Bernadette Murphy va, sept ans durant, arpenter les musées, multiplier les interviews et aller voir là où personne n’avait jamais songé à chercher, exhumant des archives inédites. «L’Oreille de Van Gogh» est le récit de ses années de recherches, du sud de la France à la Californie : un livre-enquête passionnant, au suspens digne d’un thriller, et enrichi d'une cinquantaine d'illustrations en quadri et N&B.


Auvers-sur-Oise, juillet 1890. Vincent Van Gogh revient du champ où il est allé peindre, titubant, blessé à mort. Il n’a pas tenté de se suicider, comme on le croit d’ordinaire. On lui a tiré dessus. Inspiré par les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, ce roman retrace dans un style épuré les deux dernières années de la vie du peintre et interroge sa fin tragique. Qui est responsable de sa mort ? Pourquoi l’a-t-on tué ? Comment la légende du suicide a-t-elle pu perdurer cent vingt années durant ? En montrant Vincent Van Gogh aux prises avec son temps, avec ceux qui l’entourent et avec la création, le roman rend justice à un homme d'exception que son époque a condamné à mort.
Agrégée de lettres modernes, Marianne Jaeglé écrit des livres et des films documentaires. Elle est notamment l'auteur d’Écrire, de la page blanche à la publication et de Vous n’aurez qu’à fermer les yeux.


Vincent van gogh une biographie

5

Les Éditions Noir sur Blanc

En découvrant le roseau de Camargue à Arles en 1888 — deux ans avant sa mort —, Vincent van Gogh révolutionne l’art du dessin, en même temps qu’il introduit dans sa peinture une gestuelle directement transposée de ce trait nouveau.

Le dessin et la peinture ont été pour lui, on le sait, un véritable chemin de croix, depuis ses premières esquisses malhabiles jusqu’à ses oeuvres flamboyantes. Dix ans d’acharnement qui le conduisent d’un médiocre talent au génie le plus incontestable. Dans ce cinquième Manifeste incertain, l’auteur se propose de retracer scrupuleusement l’errance solitaire de Vincent, de sa Hollande natale jusqu’à Auvers-sur-Oise, en passant par Londres, le Borinage, Paris, Arles et Saint-Rémy. Errance existentielle, errance artistique, cette biographie écrite et dessinée met l’accent sur des épisodes peu connus ou mal interprétés de sa vie, notamment de son enfance.

La légende de Van Gogh est ici examinée, et en particulier sur son supposé suicide, revu à la lumière du témoignage tardif d’un meurtrier présumé.



Ces lettres incomparables - des récits, des aveux, des appels - sont nécessaires pour découvrir le vrai Van Gogh devenu mythe... Il n'est pas un peintre fou. Au contraire, solitaire, déchiré, malade, affamé, il ne cesse d'écrire, lucide, comme il traque la lumière.
«La première lettre de Vincent Van Gogh à son frère Théo, datée d'août 1872, est envoyée de La Haye. Il a dix-neuf ans. Il ne sait pas qu'il va peindre. La dernière lettre, inachevée, Théo la trouve dans la poche de Vincent qui s'est tiré une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise. Des dizaines de toiles encombrent sa chambre. Presque quotidiennement, pendant dix-huit ans, Vincent a écrit à Théo. Et Vincent écrit à propos de tout à Théo comme il lui envoie toutes ses toiles. Il lui montre ce qu'il peint comme ce qu'il est. Ces lettres incomparables - des récits, des aveux, des appels - sont nécessaires pour découvrir le vrai Van Gogh devenu mythe... Il n'est pas un peintre fou. Au contraire, solitaire, déchiré, malade, affamé, il ne cesse d'écrire, lucide, comme il traque la lumière.» Pascal Bonafoux.
Nouvelle édition, avec une introduction et une chronologie par Pascal Bonafoux, en 1988