La rencontre pacifique de deux mondes chrétiens, Les monastères de la Péribleptos et de la Pantanassa à Mistra
EAN13
9782869585928
Éditeur
École française d’Athènes
Date de publication
Collection
Suppléments du BCH
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La rencontre pacifique de deux mondes chrétiens

Les monastères de la Péribleptos et de la Pantanassa à Mistra

École française d’Athènes

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En publiant en français cet ouvrage, dont une première version a d’abord paru
en grec sous les auspices de l’Académie d’Athènes, l’École française d’Athènes
fait connaître les recherches d’une grande spécialiste du Péloponnèse franc et
byzantin, Aspasia Louvi-Kizi, dont le travail révèle toute la complexité des
formes architecturales, des emprunts et des modèles repérables dans les
monuments de la ville byzantine et médiévale de Mistra. Parmi les créations
architecturales du couple de despotes, Manuel Cantacuzène (1349-1380) et son
épouse Isabelle de Lusignan, qui a façonné Mistra en un centre de pouvoir,
Aspasia Louvi-Kizi analyse deux de ses monuments emblématiques, les monastères
de la Péribleptos et de la Pantanassa, proposant une nouvelle histoire de leur
construction. Des éléments de l’art franc, c’est-à-dire occidental ou
gothique, étrangers à la tradition byzantine locale, ont été incorporés dans
leur architecture. Distincts de la production franco-byzantine de la
principauté voisine d’Achaïe, ces éléments gothiques de Mistra ont plutôt à
voir avec l’art occidental de Chypre ; la contribution d’Isabelle à leur
introduction dans le Péloponnèse est alors déterminante. Ces éléments
occidentaux, qui ornent les clochers et les tours sur les façades, sont
combinés avec les éléments byzantins et constituent une véritable expression
de la politique pro-occidentale du couple de despotes, en symbiose avec la
politique impériale de Constantinople à l’époque. Dans le monde fragmenté et
multipolaire de la Méditerranée orientale à la veille de la conquête ottomane,
ce livre met ainsi en lumière le rôle de Mistra en tant que centre régional de
pouvoir et contribue à sa réinterprétation. En poursuivant ce dialogue
international sur un site de renom, l’École française d’Athènes dit aussi son
attachement aux regards croisés qui font émerger la complexité des échanges à
l’oeuvre dans cette histoire d’un monde grec en transition.
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