Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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30 mai 2013

Japon, thé

Voici un roman qui ne pouvait que m'intéresser. Et pourtant....

Je suis complètement passée à côté de la poésie de l'auteur qui ne fait que parler de dates, ce qui m'apparait inutile.

De la cérémonie du thé en elle-même, Rikyu ne nous parle jamais, préférant s'attarder sur les personnes qui assistaient à ce moment-là à telle cérémonie, et pourquoi c'était important. Uniquement d'un point de vue politique, s'entend.

Certes, Rikyu cherche à savoir pourquoi son maître s'est fait seppuku. Mais sa conclusion est bien fade.

Et puis il passe son temps à se désespérer du fait que la cérémonie du thé ne sera plus jamais comme avant, en temps de guerre.

Un auteur avec lequel je n'accroche pas, n'ayant pas aimé "Le fusil de chasse".

L'image que je retiendrai :

Une cérémonie du thé doit être simple et saine.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/28/27151270.html

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30 mai 2013

thriller

De l'auteur, j'avais beaucoup aimé le très noir "Les visages écrasés".

Présent au Quais du polar, je demandais donc une dédicace, et repartais avec un conseil : lire celui-ci avant "Marketing viral". Donc, acte.

Moins noir psychologiquement que les visages écrasés, ce roman est en revanche truffé de cadavres, au choix : morts assassinés car il faut faire le ménage, ou disloqués à cause d'un virus. Mais rassurez-vous, rien de Beurk dans les descriptions (on a lu pire).

C'est un roman français qui respecte les codes du genre (bon, ce n'est pas le héros qui est dépressif mais sa femme ; mais la course poursuite se déroule bien en fin de volume).

Un petit plus : la fille après qui court Vincent a la capacité de se régénérée plus vite que la moyenne, mais c'est aussi une bombe à retardement, due au virus que son gentil papa lui a injecté.

Virus qui est en cours d'expérimentation pour produire des sur-hommes dociles.

Cette fois-ci, le côté SF ne m'a pas gênée car il n'est présent qu'en filigrane.

En revanche, l'aspect qui contrôle qui pour prendre le pouvoir m'a laissé sur le chemin. Je ne l'ai pas trouvé essentiel, même si cette partie ajoute des rebondissements. Et puis le père de Laure est censé être un gourou, mais cette partie-ci n'est pas bien développée.

Je vais donc dans les prochains jours suivre les conseils de l'auteur et me pencher sur son marketing viral.

L'image que je retiendrai :

Celle du virus que personne ne connait et qui déforme littéralement le corps humain.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/26/27102123.html

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30 mai 2013

Japon, policier

En ouvrant ce roman, je m'attendais à rencontrer un flic qui carbure aux anxiolitiques et se nourrit de riz blanc : un commissaire à la mode Grangé.

Et bien pas du tout. Le commissaire nouveau s'est rangé, a même une famille et des enfants. Bien sûr, il a connu un épisode dépressif, mais s'en est sorti (enfin, ça, c'est pour le boulot, hein...)

Il reste cependant fasciné par le mal qu'il traque sans relâche, utilisant des méthodes peu orthodoxes et se fichant de sa hiérarchie. Le rythme reste donc soutenu.

Et puis l'auteur n'oublie pas ce qui a fait son succès : il nous fait voyager. Cette fois-ci, direction le Japon et ses rites ancestraux, ses codes d'honneur et ses combats de samouraïs.

Et l'auteur nous parle du Japon moderne, pétri de rites et de règles, dont les habitants eux-mêmes peinent à s'extraire. Mais peut-on s'extraire de ce qui fait notre ADN ? Un Japon qui fascine cependant les occidentaux qui n'en comprendront jamais vraiment tous les codes.

J'ai aimé, une fois de plus, me laissé embarquer par l'histoire si bien contée - malgré les crimes sanglants. Et, comme à chaque fois, j'en redemande.

L'image que je retiendrai :

Celle du Kaïken, cadeau d'Olivier à sa femme qui n'en veut pas et le laisse dans sa table de chevet, arme fatale pourtant.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/24/26939736.html

Enquête mondiale sur les tueurs en série

Grasset

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23 mai 2013

serial-killer

Rassurez-vous, je ne l'ai pas lu en 2 jours, mais à petites doses, un peu chaque soir, avant de m'endormir, si, si.

Une somme, donc, sur les tueurs en série, qui nous décrit à la fois comment le FBI travaille, mais aussi explique ce qui a fait que chaque tueur a basculé.

En revanche, je trouve que l'auteur insiste un peu trop sur le fait que chaque S-K a reçu un coup à la tête qui l'a fait "basculer du côté obscur". Pas convaincue.

Sans oublier que chaque prisonnier nie ses forfaits, accusant toujours l'Autre. Mais c'est un peu le leitmotiv de chaque condamné, non ?

Pour les passionnés du genre. Et encore, je crois que je préfère les romans, brrrr......

L'image que je retiendrai :

Celle de Armin Meiwes, le cannibale de Rotenburg, qui a trouvé sa victime consentante sur Internet. Si, si, il y a des farcis qui veulent se faire manger, je vous dis.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/22/27046521.html

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23 mai 2013

Angleterre

N'étant pas spécialement fan de la série Harry Potter, j'hésitais un peu à lire ce long roman. Finalement, j'ai été plutôt séduite.

Malgré le nombre important de personnages, je ne me suis pas trop perdu dans ce village atypique. Il faut dire qu'au fil des billets de la blogosphère, j'avais pris des notes. Et puis les personnages sont bien campés, ça aide.


Les adolescents sont les personnages essentiels de la tragédie qui se joue, même s'ils ne sont pas spécialement présents lors des présentations.

Le personnage de Krystal m'a touché, qui se démène pour tenter de rester à flot, entre une mère junkie et une arrière-grand-mère qui se meurt.

Un roman intéressant, mais dont j'oublierai vite, je pense, les arcanes de ses rebondissements.

L'image que je retiendrai :

La dernière, celle de la chanson de Rihanna dans l'église de Pagford.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/20/27027282.html