Aurélie T.

Conseillé par (Libraire)
23 avril 2013

Lausanne, 1922 : Adrian Troadec , homme doux et simple, aime Alma. Alma aime un autre homme, qu’elle va épouser. C’est la guerre, Alma s’en va en Amérique. Adrian reste à jouer aux échecs avec le père d’Alma, et à maintenir la chocolaterie qu’il avait ouvert au plus grand plaisir de celle qu’il l’aime.
Chacun fait sa vie, avec des drames, des moments de bonheur, des doutes... Ils vivent à des milliers de kilomètre l’un de l’autre, ... et pourtant ils restent fermement liés.

Pour l’amour du chocolat et pour l’amour de l’écriture, il faut découvrir ce roman.

Une histoire mélodieuse et joliment ficelée si bien qu’elle forme une boucle parfaite.
On pourrait la relire en sens inverse sans en perdre le fil, ni s’ennuyer. Les personnages sont emprisonnés dans le méli-mélo des sentiments sans paraitre niais.

Conseillé par (Libraire)
23 avril 2013

Manon est tombée immédiatement amoureuse de ce sombre et beau garçon. Mais ce garçon s’avère être une fille. Elle s’appelle Lisa, elle s’habille de noir, parle peu, envoie bouler qui ose l’approcher, s’isole avec son casque vissé sur les oreilles, ... Mais Manon va réussir à l’approcher, patiemment, avec douceur et sincérité. L’amitié nait.

Un court roman qui en dit beaucoup. Une semaine de vacances qui fait grandir d’un coup.
La mince frontière entre l’amitié et l’amour, les bleus à l’âme, l’inceste sont abordés de façon délicate, sans insistance ...

Conseillé par (Libraire)
16 avril 2013

Pim, un jeune apprenti boucher, arrive à nous convaincre de considérer son métier comme un art. Les bêtes sont ses muses.
Ses gestes sont amoureux, quasi érotiques. Il respecte avec sincérité chaque animal qui passe sous ses intruments, sous ses mains.
Il est animé par une virtuosité, une élégance, une passion.
Le boucher ne sert pas la viande, il s'en sert.

Conseillé par (Libraire)
16 avril 2013

Imaginez, quelques secondes, vous êtes Vivianne Elisabeth Fauville, une quarantaine d'années, un enfant et votre mari vient de vous quitter.
Ce n'est déjà pas très rose et ça l'est encore moins après que vous ayez décidé de tuer votre psychanaliste hier en fin d'après-midi.
Vous imaginez un peu la situation ? Oui, non ? Peut-être ? Prenez garde, Julia Deck est une habile manipulatrice. Et vous risquez d'être surpris.

Un premier roman réussi, qui nous transporte aux frontières de la folie.

Conseillé par (Libraire)
16 avril 2013

Après avoir touché le fond, on ne peut que remonter, promet Jean. Jean c’est un homme qui tend la main à trois cabossés de la vie. Jean c’est un peu comme un ange gardien, c’est la lumière au fond du tunnel, c’est la main confiante tendue lorsqu’on est au bord de la noyade, c’est l’âme salutaire qui vient sauver la votre. Trois protagonistes décident de suivre ce Jean qui leur veut du bien sans la moindre arnaque, ni compromis, ni attente. Il les emmène dans une ancienne horlogerie, devenue un atelier des miracles dans lequel on répare les êtres esquintés.

Le bonheur. Ce livre parle de bonheur. C’est lisse le bonheur. Ce n’est pas tellement haletant tout un roman qui parle de réparation de soi.
Mais avec Valérie Tong Cuong rien n’est jamais lisse. Ses personnages sont toujours troubles, jamais vraiment ce qu’on pense qu’ils sont. Elle fait craquer le vernis. Elle met à jour ce que ses personnages prennent soin de dissimuler. Mais elle ne les rend que plus humains, plus touchants, plus forts.